Esthétique vulvaire en détail

Du sexe a l’épanouissement global

De la sensualité à la frustration

Le sexe de la femme et la vulve en particulier est un des symboles majeurs de la féminité, il reflète la gourmandise, l’épanouissement, la sensualité, la fraîcheur. Il est un outil de séduction et d’attraction très important dans la relation de couple. Objet historiquement tabou on le montre de plus en plus et on hésite moins à en parler.

La femme met en valeur ses parties intimes, elle les habille de dentelles, tatouages et piercings intimes, le sexe est en quelque sorte maquillé et paré de bijoux. La mise en valeur du sexe féminin est une préoccupation incontestable.

L’aspect commun actuel est souvent celui d’un sexe rasé ou épilé pour tout ou partie, qui montre de plus en plus ce qui était auparavant caché derrière des poils : les grandes lèvres et la vulve. La demande d’épilation intime témoigne bien de cette volonté d’avoir un sexe lisse de jeune femme voire de jeune fille.

Ce sexe non dissimulé doit alors être harmonieux dans son aspect global, avec des grandes lèvres charnues, toniques, dissimulant les petites lèvres. On ne peut plus avec un sexe lisse cacher ce qui a vieilli avec le temps ou n’est pas conforme à ce que l’on imagine.

La femme paradoxalement a souvent une très mauvaise représentation de sa propre anatomie ou ne la connait pas du tout. Si l’on demande à des femmes de dessiner leurs organes génitaux on se rend compte que pour la plupart d’entre elles les organes ne sont pas connectés, qu’il n’y a pas d’utérus ou que le vagin est représenté à l’envers

Difficile pour une femme d’examiner sa propre vulve. Un tiers d’entre elles se préoccupe pourtant fréquemment de son aspect. En interrogeant des femmes de 18 à 72 ans (1) sur la fréquence avec laquelle elles observent leur propre vulve on constate que 16.3 à 26.8% le font une fois par jour, soit près d’un tiers des femmes. Est-ce une normalité ?
Certaines regardent donc leur vulve par l’intermédiaire d’un miroir, ou même en réalisant un « selfie » de leurs parties intimes. La comparaison avec les autres est plus facile que jamais puisque chacune peut aller regarder sur internet la norme de la beauté vulvaire, ce qui est représenté par les magazines comme « ce qu’il se fait de mieux » en matière de vulve et n’être après que plus frustrée d’avoir une vulve différente de ce qu’elle a pu admirer. Nombre d’entre elles finissent par déclarer : « je suis moche de la vulve » ou « je suis moche d’en bas ».

Le sexe est un élément caché au plus grand nombre mais dont la femme doit pouvoir être fière, devant le partenaire qu’elle a choisi. Si l’aspect n’est pas conforme à ce que la femme désigne comme la normalité, alors peut se dégager un sentiment de honte et de culpabilité d’être dégradée ou anormale à ce niveau. On peut parler de véritable complexe de vieillissement des parties génitales pour les plus matures, et de complexe de « vulve moche » pour les plus jeunes. Le résultat est le même : le risque de blocage et de frigidité.

En effet une femme complexée ne l’avouera que rarement à son partenaire. Elle sera angoissée du jugement de ce dernier, de sa non appétence, et peut être même pourra craindre qu’il se dirige vers une autre plus « conservée » ou plus jeune.

Parler de ces troubles avec son conjoint est déjà difficile, en parler au médecin devient une prouesse psychologique. Des études de gynéco-obstétrique (2) montrent que :

63% ne sont pas traitées
25% ont mis un an avant d’en parler à un médecin et à se traiter

De la frustration à la dégradation

La femme, partant de ce principe de ne plus être conforme au désir masculin peut préférer éviter le rapport sexuel plutôt que de se soumettre au regard de l’autre. La dégradation dans les relations de couple peut aller bien au-delà, car si la femme évite le rapport sexuel, elle évite forcément tout ce qui peut conduire à celui-ci. Les baisers, les caresses, la proximité des corps dans le couple peuvent se trouver altérés par cette volonté de fuir le rapport sexuel. Le couple prend de la distance au niveau sexuel et même affectif. La non-conformité avec le temps de l’aspect de cette zone rend peu à peu difficile la relation sexuelle et le désir.

– D’une part l’homme peut être moins attiré par une vulve moins tonique, plus ouverte, plus relâchée.
– D’autre part la femme peut avoir honte de montrer sa vulve, car elle ne la trouve plus féminine, trop ouverte ou flétrie.
Nous ne parlons pas ici des troubles, irritations et syndrome génito-urinaire, qui ne font que compliquer encore les rapports sexuels. Les injections de DESIRIAL ou de DESIRIAL PLUS permettent de restaurer les volumes perdus au niveau des grandes lèvres et de donner à celle-ci une nouvelle jeunesse ou un nouvel aspect, plus conforme à l’aspect désiré.

Ces anomalies morphologiques peuvent être :
– Des grandes lèvres trop petites depuis toujours, ne couvrant pas les petites lèvres, ce sont les anomalies congénitales (apparues dès la naissance)
– Des grandes lèvres trop petites par fonte graisseuse, perte de collagène ou atrophie, des grandes lèvres relâchées, avec au maximum une béance vulvaire. Ce sont les anomalies acquises (après une épisiotomie, une grossesse, avec l’âge ou à la ménopause)

Les fonctions altérées

Le vieillissement fonctionnel ou les altérations de cette zone vulvaire amène d’autres perturbations. C’est le syndrome génito-urinaire.

La fonte graisseuse et la chute des œstrogènes avec l’âge, surtout à la ménopause, mais aussi dans le post-partum (après une grossesse) sont les causes les plus fréquentes de déséquilibre.

Cette atrophie vulvaire entraine une perte d’humidification vulvaire. Les grandes lèvres atrophiques ne remplissent plus leur fonction de lubrification de l’appareil génital féminin. Ce sont elles qui assurent ce rôle puisque le vagin est dépourvu de glandes.

La prise de certains médicaments comme les psychotropes ou une origine purement psychologique peuvent également exister à un âge beaucoup plus jeune.

35 % des femmes de moins de 35 ans présentent des douleurs génitales même sans lésion apparente. Ce n’est donc pas uniquement un problème de ménopause !

La conséquence est la même quelle que soit l’origine, il y a amincissement de la muqueuse vaginale, qui est moins hydratée, plus fragile, plus irritable, moins souple et moins élastique. Cette muqueuse est plus sensible aux inflammations et les infections urinaires sont plus fréquentes (plus de 3 par an). La femme se plaint de brûlures génitales, de sécheresse, de douleurs au port des sous-vêtements, les rapports sexuels sont désagréables voire douloureux, obligeant souvent le recours à un lubrifiant. Il en résulte un inconfort quotidien et une baisse de la qualité de vie.

Une étude parue dans la revue de gynéco-obstétrique « maturitas » portant sur 4236 femmes (2) révèle que :

40% des femmes ont un inconfort vaginal
50% une altération de leur qualité de vie
Mais aussi et surtout que bon nombre d’entre-elles n’en parlent pas puisque :

63% ne sont pas traitées
25% ont mis un an avant de se traiter
L’atrophie vaginale entraîne des rapports sexuels douloureux dans 40% des cas et une diminution du désir sexuel en découle dans 55% des cas.

Jusqu’à 80% des femmes qui entrent dans la ménopause sont touchés par la sécheresse vaginale et environ 50% des femmes qui terminent la ménopause continuent de subir la sécheresse vaginale.

50% des femmes ménopausées et 50 % des femmes en ayant pris un traitement anti-hormonal pour un cancer du sein souffrent de douleurs génitales.

La problématique que vivent certains couples est donc double :

Moins de désir à cause d’une vulve que l’on apprécie plus visuellement ou que l’on ne souhaite pas montrer.
Moins de plaisir à cause d’une sécheresse vulvaire et vaginale qui rendent le rapport sexuel plus pénible pour la femme qui en réponse évite la sexualité.

Le post partum

Dans les semaines qui suivent un accouchement la diminution du désir sexuel liée aux douleurs pendant les rapports (sécheresse vaginale, épisiotomie) est bien plus importante que celle attribuable au baby blues. 30 % des femmes après une grossesse souffrent de douleurs génitales.

Dans cette période difficile d’une femme les injections de DESIRIAL peuvent avoir plusieurs effets bénéfiques :

Accélérer la cicatrisation d’une épisiotomie, surtout si celle-ci est douloureuse au toucher
Diminuer la sécheresse vulvovaginale
Restaurer un équilibre esthétique parfois abîmé par l’accouchement
Etudes citées:

(1) – Yurteri Kaplan and al. Américan journal of Obstétrics and Gynécology, Nov 2012,428-430
(2) – Rossella E. Nappi, Michèle Lachowsky, Maturitas 2009 juin